Il digère le lactose et peut réciter l'alphabet à l'envers sans hésiter.

Gaël est un homme qui vit mal. Il est complètement désorganisé, c’est quelqu’un de très maladroit, mal à l’aise quand il parle et très tête en l’air. Son regard peut se perdre souvent, il peut être parfaitement déconnecté du réel. Son visage est très inexpressif, ses sourires sont rares, pas parce qu'il n'est jamais joyeux, mais la schizophrénie ne laisse pas transparaître ses émotions sur son visage. Gaël prend des airs de rebelles quand il est face à un inconnu, mais quand il est totalement en confiance, il peut faire preuve d'une grande affection. Gaël n'aime pas pas venir parler aux gens, par timidité ou par méfiance. Quand il a des idées noires, il se montre violent, effroyablement sanguinaire, et pervers, regardant les femmes en se léchant les lèvres. Il n'aime aucune forme d'autorité et il est très sûr de ses capacités à se débrouiller tout seul, quitte à mettre sa vie en danger ainsi que celles de son entourage, au mieux de sa forme, il est borderline, n'hésitant pas à rejoindre une bagarre ou un coup foireux. Son comportement est souvent régi par la peur, en effet, Gaël a peur des mutants en qui il porte une haine, mais si le mutant lui montre les qualités de sa personne, alors Gaël pourra lui accorder son affection. Il est agité à la vue du sang, ça le rend violent, agressif, il a envie de boire du sang, pour lui, la vue crée un besoin de boire du sang, de s'en retrouver imprégné. La violence, le sexe et le sang l'excitent, la paranoïa le rend de plus en plus asocial et fragile, c'est un petit garçon perdu qui a besoin de reconnaissance, c'est pour ça qu'il s'est réfugié dans le crime et le délit.

Qualités : Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif

Défauts : Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif - Adjectif

Gaël est né d’une mère au foyer d’origine allemande et d’un père français, colonel d’un régiment d’infanterie de l’armée de terre. Il était le deuxième et dernier de sa fratrie, son frère Louis, avait dix ans de plus que lui. Ses parents étaient de parfaits humains, seul le grand-père de Gaël, Ezekjel Abraham, un journaliste politique décédé dans les wagons de la mort en 1943, avait des gènes mutants, Louis en était doté, à son intelligence hors du commun était ajouté le don du souvenir tactile, au moindre contact d’un objet, il pouvait visionner tout les souvenirs des Hommes ayant tenu cet objet dans la main. Ainsi, Louis était doté d’une culture fascinante, il parlait de Léon Blum, de la montée du SFIO, du journalisme, de l’antisémitisme en France, citait mot pour mot son grand-père tenant son journal, de grands hommes politiques dont Ezekjel était proche… Son enfance était partagée entre le voyage dans les années 20, de la montée de l’antisémitisme, de « La France Juive » de Drumont au « Mein Kampf » d’Hitler, du Front Populaire, les relations franco-allemande que son frère relatait par la mémoire de son grand-père… et les années 60 de la libération de la femme, de la société de consommation qui aliénait les gens avec de la pub intensive, le gaullisme et le patriotisme de son père, les avancées scientifiques que son frère étudiant racontait…

Toute cette adoration pour Louis agaçait Gaël. Il en avait assez que l’on dise que Louis était le meilleur fils au monde, le pauvre, être né en 1943 quelques mois après la mort de son grand-père avec une mère adolescente, ce n’était drôle pour lui, heureusement, il qu’il n’ait pas mal tourné ! En effet, Louis, lui, venait de finir sa thèse dans le cadre de ses études pharmaceutiques, Gaël par contre… Son comportement devenait de plus en plus inquiétant, ses bras se couvraient de cicatrices, il était de plus en plus méfiant envers son entourage, on le surprenait en train de s’amuser avec des cadavres d’animaux. Il ne reportait plus la haine qu'il avait sur son frère sur lui, mais sur des petites bestioles qui traînaient dans son jardin. Il était le membre inquiétant de la famille, on ne parlait surtout pas de lui, de son comportement dérangeant, de sa prise de distance avec sa famille, on parlait encore plus de Louis. Les troubles de Gaël s’aggravèrent, il devint violent, son comportement était souvent irrationnel, il était affreusement irritable. Gaël était persuadé que tout le monde voulait sa perte, qu’il était une anomalie car il s’opposait à son frère. Dans ses crises paranoïaques, il en était même venu à penser que tout le monde avait des super pouvoirs que lui n'avait pas, qu’il était le seul à ne pas être une variante de Superman, qu’il était un être inférieur… Seul la lecture de comic comme Spiderman ou Captain America semblait le calmer, en les lisant, il se sentait dans un monde où sa paranoïa n'était plus, car tout le monde savait dedans que les super-héros existaient, et en plus, ils étaient bienveillants, ce n'était pas comme Louis et tous les gens de "son espèce" dont il avait la certitude que lui aussi voulait sa mort.Au fil des mois, ses parents découvraient de plus en plus des cadavres d’animaux qui s’entassaient en-dessous de son lit. Gaël fut suivi par un psy. On dit à ses parents qu’il était un enfant violent, il était frustré oui, mais ils ne voulaient pas voir pourquoi. Gaël voulait bel et bien tuer son frère, cette envie de meurtre le rendait violent, et une prédisposition génétique le faisait devenir de plus en plus fou. Il était torturé par ce sentiment de haine et par le judaïsme, il sentait qu'une force divine lui reprochait cette haine comme Caïn la ressentit pour Abel avant de le tuer.

Plus le temps passait, plus le diagnostic du psychiatre s’aggravait, Gaël passait d’enfant frustré à enfant plein de TOC puis garçon perturbé pour finir sur schizophrène paranoïaque avec syndrome de Renfield. Gaël avait 17 ans quand le psychiatre préconisait l’internement. Les filles trouvaient ce garçon affreusement taré, se moquaient de lui, alors Gaël tapait, Gaël devenait de plus en plus pervers, en plus du désir de mort, il y avait le désir de chair. Il se faisait renvoyer de plusieurs établissements pour voyeurisme. Ils gardaient des relations louches de lycée, des futurs bandits, il faisait les quatre cent coups avec eux, il apprit même à crocheter des serrures de portes et de coffres, travail dans lequel il excellait, et ce sentiment de réussite le poussa à s'y mettre de plus en plus, se sentant enfin exister par le vol. Pendant ses petits larcins, il ne pouvait s’empêcher de lever la tête et dans le ciel, il voyait l’image de son frère, alors cette image lui donnait la haine, il avait une envie de sang inassouvie, alors Gaël se retrouvait dans des rixes, il jouait des poings et des pieds pour calmer ses pulsions, il fréquentait des endroits louches, remplis de filles faciles, de bandits appartenant à des réseaux. Lui voyait des choses que sa famille ne pouvait même pas apercevoir, un commerce parallèle florissant. Toutes ces supérettes, tous ces bars que Gaël volaient avec d’autres petites frappes recelaient des marchandises qui n’appartenaient pas à la circulation légale.

 Un jour, un peu avant son départ aux USA, un de ses "collègues" voulant s'amuser lui fit tester de la cocaïne et le mit dans une cage avec un homme qui faisait deux fois son poids, il voulait que les deux se battent. Gaël était devenu complètement fou, il saisit le petit couteau dans sa manche et asséna plusieurs coups de couteau dans le ventre et dans la poitrine de la mastodonte. Elle chut au sol et Gaël se posa sur lui, léchant ses blessures dans l'agonie de son adversaire. Il lécha tout le torse de la brute et le vida de son sang avant que les spectateurs du combat ne décide de l'arrêter et de cacher le cadavre. Il revint à la maison couvert de sang, mais il n'y eut pas d'enquête, le cadavre n'a jamais été retrouvé, mais la famille avait peur de ce monstre qu'était devenu leur fils cadet.

 
 Quand le psychiatre demanda alors l’internement, seul Louis prit la défense de Gaël, promit de l’emmener loin, loin de sa famille, de ses « amis », de ces filles qui se moquaient de lui. Louis allait rejoindre l’Institut Xavier et Gaël serait sous sa surveillance, ainsi que celle d’un psychiatre, à New-York. Gaël avait juste envie d’être seul, il avait juste envie de compter, mais en arrivant aux Etats-Unis, peut-être allait-il percer ? La petite fille qu'il voyait dans le miroir des toilettes de l'aéroport semblait vouloir l'aider.

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